(Sirhka) Jack in Atlantis (en cours)

Jack in Atlantis

Auteur : Sirhka


Genre : Crossover Ncis et Stargate Atlantis et Sg1, Action, Romance Sheppeir ; Gibbs/Kate…

Type : SgA : After saison 1, Ncis : saison 1
Personnage : Sga + Ncis et quelques autres…
Disclaimer : Pas à moi, pas d'argent.

Synopsis : Meurtre, meurtre et encore meurtre… l’équipe d’Atlantis est dépassée. Il faut donc une aide… une aide extérieure …Meurtre sur Atlantis aurait pu être un bon titre aussi. Je suis une fan de Jack.
Puis j’avoue-y en a un que je déteste (devinez qui c’est ?) et c’est une bonne façon de se défouler…

Certaines phrases des lettres proviennent des vraies lettres de Jack.

Commentaire : http://ncis.ephpbb.com/viewtopic.forum?t=23

Générique: http://rapidshare.de/files/8053372/Jack_in_Atlantis.mpg.html



Atlantis

Toute la cité était silencieuse. Je m’avançais… me faufilait dans ses couloirs. Je ne prenais pas le temps d’observer… sûrement trop concentrer sur mes envies. Je connaissais la cité par cœur depuis le temps.
J’arrivais bientôt à destination. Sans un bruit, je me dirigea vers sa chambre. La porte s’ouvrit. Je la regarda dormir. Elle semblait paisible. Je m’avança au-dessus d’elle… tandis qu’elle ouvrait les yeux. Je coupa net son cri et sa gorge. Plus jamais elle ne pourra me le dire… m’a t-elle senti arriver ou bien ai-je fais un bruit quelconque. Je n’aurais jamais la réponse… mais cela m’intéresse t-il vraiment ? Le sang gicla et s’étala sur le drap blanc de son lit. La vue de ce rouge si vif, l’odeur qui envahissait doucement la pièce, tout cela m’excitait terriblement. Je la regarda de nouveau, elle était morte. Je resta quelques instant à la contempler puis me mit au travail. A présent, je m’éloignais… J’oubliais… Je sortis de ma poche une lettre et la déposa délicatement sur le cadavre. C’était parfait… la perfection… Je m’éloignais enfin… presque à regret.


Le docteur Elizabeth Weir se leva de bonne heure ce matin-là. Une sorte de malaise l’avait saisi dès le réveil. Alors elle était sortie sur son balcon. La vue de l’océan si calme l’apaisait toujours mais pas aujourd’hui, le sentiment de malaise persistait.

« Le docteur Weir est demandé en salle de contrôle. »

Déjà ! La journée commençait vraiment bien.
Elle arriva environ dix minutes après l’appel. Le major Sheppard ainsi que toute son équipe et le docteur Beckett étaient là.

J : On a un problème… un gros problème…

Un problème… Bien sûr qu’ils en avaient. Les wraiths envahissaient peu à peu la galaxie et bientôt ils seraient à leur porte… Cependant Elizabeth avait perçu dans la voix de John un mélange de nombreux sentiments. Mais un seul avait retenu son attention… La peur… Il y avait de la peur dans la voix du major.

J : On a retrouvé le docteur Michelle Ann Nider… morte, dans son lit. C’est un meurtre.

Elizabeth eut du mal à répondre. Elle n’était pas particulièrement intime avec le docteur. Pour dire vrai, elle la connaissait à peine. Ce qui l’avait choqué, c’était la façon dont John avait dit le mot « meurtre ». Ce mot résonnait encore dans sa tête.

E : Un wraith… ?

Bien sûr, ce n’était pas la seule idée qui lui était venue à l’esprit… mais elle refusait ce que le major lui disait. Et lui l’avait compris.

J : Non… Venez voir par vous-même.

Le spectacle qui s’offrait aux yeux d’Elizabeth était atroce mais supportable face à l’odeur qui régnait dans la pièce.
Une odeur de mort, de sang et de cadavre…
Le docteur Weir avait dû se rendre à l’évidence. Il s’agissait bien d’un meurtre…encore un. Et une chose était sûr jamais un wraith n’aurait pu faire ça, jamais un wraith n’aurait pu tuer quelqu’un de cette façon. C’était la deuxième victime. Elizabeth n’aurait jamais penser à un tueur en série mais il fallait se rendre à l’évidence. En fait, elle aurait dû réagir dès la première victime mais elle n’avait pu admettre qu’il puisse exister une telle personne parmi les gens qu’elle-même avait choisi. Et deux jeunes femmes étaient mortes parce qu’elle n’avait pas su se remettre en cause.

J : Il y avait ceci avec… posé sur…

John tendit à Elizabeth une lettre de papier rouge. La jeune femme mit quelques secondes à comprendre… C’était du sang.
Surmontant son dégoût, elle déplia la lettre et lut :

« Chère Patronne,

Une de moins reste quatre. Je n’ai pas laissé le temps à la dame… le temps de couiner. J’adore mon travail et je veux recommencer. Vous entendrez bientôt de nouveau parler de moi et de mes amusants petits jeux. Mon beau couteau est si affûté que je veux me mettre au travail de suite dès que j’aurai cette chance.

Sincèrement votre. »

Elizabeth leva les yeux vers John. Elle allait répondre quand elle s’aperçut qu’ils n’étaient plus seuls. Quelques scientifiques et soldats regardaient la scène. Pendant un instant, Elizabeth se crut au cinéma sauf que cette fois, elle était sur l’écran.

E : Major, faites retirer… et « briefing » dans dix minutes.

Contrairement à ses habitudes, le major s’exécuta aussitôt. Cinq minutes après, le corps du docteur Nider était entreposé dans l’infirmerie. Le docteur Beckett avait refusé de pratiquer l’autopsie. Contrairement au docteur Weir, lui connaissait assez bien la victime.

Puis le « briefing » commença. Evidemment tout le monde s’interrogeait. Comment, pourquoi et surtout qui. Bien sûr, personne n’avait de réponse.

E : Cette lettre… cette lettre m’est destinée.
J : Oui, j’en ai l’impression.

Elizabeth avait la feuille dans les mains. Elle la lisait et la relisait… imprimant chaque mot dans sa tête, essayant de comprendre. Mais rien… c’était comme si son esprit tournait dans le vide. Cependant, elle se rendit vite compte qu’elle n’était pas la seule dans ce cas. Chacun essayait de trouver des solutions… mais la plupart des réflexions étaient là dans le but de combler les vides. Personne n’avait vraiment d’idée. Ils étaient dépassés.
Non, elle était la chef de cette expédition. C’était à elle de trouver des solutions.
Elle se leva, ayant pour effet d’interrompre toutes les conversations.

T : Docteur Weir ?
R : Elizabeth ?

Seulement elle ne prit pas le temps de leur répondre. Sans avait-elle mieux à faire… En fait, oui, elle avait mieux. Une idée lui était venue durant qu’elle écoutait ses compagnons. Elle connaissait quelqu’un… quelqu’un de son passé… quelqu’un en qui elle avait pleine confiance.